Précis des événements militaires, ou Essai historique sur la guerre présente : avec cartes et plans. T. 1, Renfermant les évènmens les plus remarquables depuis la reprise des hostilités au mois de Ventôse jusqu'à la fin de l'an 7 de la République française (mars à septembre 1799.)

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service, l'instruction, etc.; l'artillerie à cheval ne deyvant différer de l'artillerie de campagne qu'en ce que le canon mieux attelé étant porté avec la plus grande vitesse, par-tout où son service est d'un plus grand effet, les canonniers peuvent toujours suivre leurs pièces, et se mettre en action aussitôt qu'elles sont placées.

3. Que pour remplir cet objet, il vaut mieux que les canonniers soient tous à cheval, ques ils étaient même seulement en partie montés sur des wurst ou caissons rembourrés, parce que Les accidens sont moins fréquens, les mouvemens plus faciles, les retraites plus sûres, les remplacemens de chevaux plus abondans. 4. Que sans exclure aucun calibre, il paraît plus avantageux de faire usage des pièces de 8 et de 191, et des obusiers.

5. Qu'il est imutile de dresser le canonnier à cheval comme un cavalier sous le rapport des manœuvres de cavalerie, que ce serait l'éloigner sans utilité du but principal, qu'il suffit quil soit bien placé à cheval ; exercé à monter et descendie légèrement, à conduire son cheval franchement, sans l'obliger à aucun ordre en suivant les pièces et laissant à son intelligence le soin d'apprendre à connaître et à exécuter, silen était besoin, les manœuvres de cavalerie dans lesquelles il pourrait se trouver. }

6. Que la manœuvre à la prolonge doit être employée toutes les fois que l'impossibilité d'en faire usage, ne forcera pas d'y renoncer, puisque les chevaux restant attelés pendant que les pièces tirent, on