Précis des événements militaires, ou Essai historique sur la guerre présente : avec cartes et plans. T. 1, Renfermant les évènmens les plus remarquables depuis la reprise des hostilités au mois de Ventôse jusqu'à la fin de l'an 7 de la République française (mars à septembre 1799.)

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général Massena eût pu communiquer avec lui par Brégenz, Lindau, et la rive orientale du lac de Constance. Jusques là il n'eût osé se compromettre et devait se borner à épier le moment d'écarter la gauche de l'armée de l’archiduc, pour tourner luimême le lac, et faciliter une attaque décisive sur Feldkirch.

Dans cette vue sans doute, le général Jourdan manœuvra par son aîle gauche qu'il porta en avant jusqu'à Sigmaringen sur le Danube; son centre était le 10 à Moskirch, et sa droite s’étendait jusqu'à Ucberlingen sur le bord du lac.

En opposition à ce mouvement, l’archiduc porta son corps d'avant-garde commandé par le général Nauendorf, en avant de sa gauche, il passa l'Iller à Aidrach et marcha par Leutkirch.

Le 11, il porta son quartier-général à Wurzach; la ligne de ses postes avancés s'étendait de Lindau jusqu'à Ul®, en pas® sant par Ravensbourg et Biberach.

Dans ces positions entre le lac de Constance et le Federsée, les deux armées n'étaient plus qu'à une marche l’une de l’autre : elles se gardaient avec beaucoup de précaution et de réserve. Les patrouilles des petits corps détachés de l’une et l’autre

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