Précis des événements militaires, ou Essai historique sur la guerre présente : avec cartes et plans. T. 1, Renfermant les évènmens les plus remarquables depuis la reprise des hostilités au mois de Ventôse jusqu'à la fin de l'an 7 de la République française (mars à septembre 1799.)
(38) armée , au-delà du Danube, dans le pays de Wirtemberg , pour veiller sur leurs flancs, s'étaient rencontréessans s'attaquer.
Cet état d'observation était d'une et d'autre part relatif au poste important de Feldkirch que l'archiduc voulait achever de renforcer et de mettre tour-à-fait hors d'atteinte , et que Jourdan desirait de voir tomber , avant que de rien entreprendre. Il avait d’ailleurs reconnu la supériorité des forces de l’archiduc. Il envoyait de fréquens couriers au général Bernadotte , pour lui demander des troupes de son armée d'observation et lui proposer de se rapprocher lui-même de sa gauche.
Du 11 au 12, les retranchemens de Feldkirch furent assaillis par les Français avec la plus grande vivacité ; ils jettèrent un pont sous le feu des Autrichiens, emportèrent deux retranchemens, renouvelèrent l'attaque jusqu'a six fois et se retisérent avec une perte considérable. Le 14 , ils attaquèrent de nouveau et n eurent pas plus de succès.
Après cette époque, l’archiduc prenant sans doute d'autant plus de confiance dans la force de sa ligne défensive qui, de Feldkirch à Lindau , couvrait obliquement sa gauche, poussa plus avant, dans la direc-: