Pro Macedonia : polémique de Wendel et de Rizoff au sujet de la Macédoine

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le moment, dans un lointain nuageux: vouloir résoudre ainsi les questions actuelles, ressemble à voulair \consoler un homme affamé par des casseroles remplies de viande de l'État futur. Tandis que les « étroits » sont par trop théoriciens, Les larges » sonf par trop pratiques. Ce groupe, conduit par Sakazoff et Sakaroff, a adopté, presque dans leur intégrité, les prétentions annexionnistes des partis bourgeois bulgares en Îles défendant presque par Îles mêmes raisons.

En tant que ces raisons sont de nature historique, on peut les rejeter sans hésitation aucune. Car si, au moyen âge, la Macédoine à appartenu une fois au Grand Etat Bulgare, elle a fait de même partie une fois d’un Grand Etat Serbe. En outre, la grande Bulgarie et la grande Serbie du moyen âge ont, avec les Etats nationaux modernes, la même communauté qu'a le Saint Empire romain de race germanique avec l'Allemagne d'aujourd'hui; comme nous raillons les pangermanistes lorsqu'ils justifient leurs revendications sur la Belgique et sur la France septentrionale et occidentale, par les frontières de l'État d'Otto I”, de même, nous devons opposer aux Bulgares une fin de non-recevoir lorsque, dans la défense de leurs aspirations, ils en appellent aux frontières de Jean Assen IT.

Les raisons ethnographiques sont plus importantes. Malheureusement, les hommes politiques de notre parti, dont très peu — de même que dans les autres partis —ont pu étudier en détail les questions balkaniques, sont obligés d'accepter plus où moins, sans les soumettre à aucune critique, les arguments des partis