Pro Macedonia : polémique de Wendel et de Rizoff au sujet de la Macédoine
1806, le slavisant et linguiste slovène V. Oblak, élève du professeur Jagic, qui a voyagé en Macédoine dans le but d'étudier la langue des «Slaves Macédoniens » ; en 1898, le professeur allemand de Leipzig, G.Weï-
gand, qui a également visité la Macédoine en touriste en étudiant les Macédoniens valaques; en 1809, le consul français à Monastir, Max Choublier ; en 1900, le profeseur russe, P.-N. Milioukov (premier ministre des affaires étrangères après la révolution) qui a, à deux ou trois reprises, voyagé en Macédoine et qui a écrit deux ouvrages sur ce pays et ses rapports avec lés Serbes et les Bulgares; en 1904, l'Anglais H.-N. Braïlsford, qui a séjourné plusieurs mois en Macédoine ; en 1905, le publiciste russe A. Bachmakov, qui a donguement parcouru la Macédoine et a écrit sur ce pays; en 1906, le slavisant russe, professeur Florinski, dans son ouvrage sur la race slave; en 19017 et 1908, le slavisant tchèque, professeur Niederlé, dans ses ouvrages sur la question macédonienne et les Slaves contemporains ; en 1009, le professeur russe Kondakov, qui a également êté en Macédoine et qui a écrit un ouvrage devenu célèbre ; en 1910, l'Anglais Arthur Evans; en 10914, le slavisant russe, professeur N. Derjavine ; enfin, pour ne pas allonger trop la liste, le slavisant français, professeur Louis Léger, qui a écrit plusieurs ouvrages sur les Tchèques et les Slaves de la Save et du Danube et qui a eu le grand courage civique de déclarer publiquement, en 1916, à la face des Serbes, alliés de la France, que la Macédoine est bulgare.
Toute cette compagnie de savants, slavisants et publicistes de presque tous les peuples d'Europe, a con-