Projet d'une loi : portant défense d'apprendere à lire aux femmes

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des filles et des sœurs, des épouses et des mères.

L'empereur César Auguste portait d'ordinaire des habits faits par sa femme, sa sœur et ses filles.

En ce temps-là, on ne voyait point les femmes armées d’une plume et d’une férule, composer des romans et des traités de théologie.

En ce temps-là, on ne voyait point un père et sa fille jouter l’un contre l'autre à qui fera les plus gros livres de finance et de littérature, de morale et de religion, tandis que la mère, plus sage et

mal imitée. fondait des hospices. EXV.

En Chine, la femme d'un letiré ne peut pas employer des mains étrangères pour les habits de son époux; il faut qu’elle en tire la matière de ses vers à soie, la mette en œuvre, et les fasse elle-même.

(Voyez le Ly-Ki.)

La Raison propose cet exemple aux épouses et