Qu'est-ce que le Tiers-État?
4e pas, rester long-temps sans effet , que.les aristocrates cesseront un jour de se mon: trer les Algériens de la France.
Par une suite de ces principes, on ne doit point souffrir que ceux du Tiers , qui appartiennent trop exclusivement aux Membres des deux premiers Ordres, puissent être chargés de la confiance des Communes. On sent qu’ils en sont incapables par leur position dépendante ; et cependant , si l’exclusion n’étoit pas formelle , l’influence des Seigneurs, devenue inutile pour eux-mêmes , ne manqueroit pas de s'exercer en faveur des gens dont ils disposent. Je demande, surtout, qu’on fasse attention aux nombreux agens de la Féodalité (1). C’est aux restes odieux de
(:) Des vexations sans nombre de la part de ces agens , désolent encore les campagnes. On peut dire aue l'Ordre privilégié traîne une queue aussi ficheuse que Jui-mème. Le fiscavec ses cent bras ne pèse pas plus fortement sur les peuples. Eh bien ! n’est-il pas inconcevable que les aristocrates osent se faire un titre de tant de maux pour insinuer au peuple que ses véritables ennemis sont dans le Tiers-Etat, comme si les suppôts de la féodalité, comme si les gens de toutes livrées et de toutes dénominations qui vivent