Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut
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anciens, est insuflisante; qu'il est un ordre de sensations importantes et très-variées auquel elle n'assigne aucune place; sensations qu'on peut appeler internes, et qui exercent en particulier une influence si active sur les passions : on a présenté des explications ou des hypothèses ingénieuses sur ces mystérieuses perceptions qui nous introduisent à la connoiïssance des objets extérieurs. La théorie de la réflexion, si heureusement commencée par Locke, trop négligée par Con_ dilac, a été reprise avec succès ; elle a prêté des vues fécondes à la philosophie morale; elle à fourni la solution du problème difficile auquel donnent lieu l'origine et la formation du langage ; elle a fait découvrir la source de la prééminence intellectuelle de l'homme sur les animaux : elle seule a pu expliquer la véritable nature de la science humaine. Une judicieuse analyse a fixé les lois de Fattention, de l'imagination, des souvenirs. On a dévoilé les secrets ressorts du mécanisme des habitudes ; une loi simple a rendu compte des effets contraires qu'il produit sur les impressions passives et sur les opérations actives de l’entendement, facilitant certains actes, et paroïissant nous enchaïner dans quelques autres. L'art des méthodes, mettant à profit les brillans exemples que lui offrent