Relation des faits accomplis par les révolutionnaires genevois de 1794 à 1796 : extraite d'ouvrages contemporains, et suivie de documents inédits

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fouillé le bureau disent n’y avoir rien trouvé, ceux qui étaient pour garder la porte n’ont rien aperçu, il n’y avait dans la chambre que ceux qui en faisaient la visite; le comité d’après ses recherches n’a rien découvert de plus.

Faits concernant la cave du citoyen Duplan au manège.

Nous avons appris qu'il s'était dilapidé quatre caisses de vin fin appartenant au citoyen Déjear, de la valeur d’environ vingt-deux louis, déposées à la dite cave, et qu'il y manquait beaucoup d’autres vins ; nous avons fait paraître le citoyen Pestre-Bouvier, pour prendre des informations sur cette affaire. Le dit Bouvier ayant paru s’est adressé au président qui était avec deux membres de son comité seuls dans une chambre et s’est exprimé ainsi: Voyez, mettez-vous à ma place; sije vous nommaïs ceux qui ont bu ou emporté de ce vin, ma vie serait en danger. Sur quoi le président lui a répondu de ne pas craindre de dire franchement Ja vérité ; alors il nous a déclaré, qu'il avait été avec Mourrier, et la plus grande partie des Majors dont il ne se rappelait plus les noms dans le moment, qu’ils avaient bu dans la dite cave, et ensuite, porté au comité militaire plusieurs bouteilles de vin, qu’ensuite il referma la porte de la cave et y apposa les scellés.

Quelques jours après, les scellés furent enlevés, et la porte ouverte sans fracture: dès que Pestre l’eut appris, il s’y transporta avec le citoyen Cougrard, pour en faire reconnaissance et visiter la dite cave; les caisses se sont trouvées, mais vides etau moins cent bouteilles qui étaient sur des éablas se sont

trouvées aussi vides, cassées ou moitié pleines. Faits concernant le citoyen Fatio.

Il a manqué une chaine en or saisie chez le citoyen Fatio par le citoyen Jear Lamuniére , le citoyen Cougrard Juge de Paix a dit qu'il avait une idée que la dite chaîne avait été