Rouget de Lisle : sa vie, ses œuvres, la Marseillaise
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« Jean-Noël, son frère, officier dans Barbançon, décédé chevalier de Saint-Louis ;
« Le troisième, Pierre-Antoine, décédé aide-major dans les troupes de lIsle Saint-Dominique ;
« Le quatrième oncle est officier de la maison de monseigneur le comte d'Artois;
« Le cinquième est docteur en Sorbonne et jouit de plusieurs prieurés, indépendamment d’une pension dont il a plu à Sa Majesté de le gratifier.
« Attestation faite par les soussignés, contiisho mme de nom et d'armes : Du Tartre Chilly, le chevalier de Balay, Lezay, de Vaulchier de Grandehamp, signatures approuvées par le marquis d’Arçon et Marc-Denis Martin, clerc juré au greffe. »
Pour entrer à l’école de Metz il fallait avoir ses quartiers de noblesse, et c’est grâce à cette nécessité, heureusement disparue de nos jours, que nous devons les renseignements généalogiques sur Rouget. À cette époque, où la noblesse se croyait d’un autre sang que le commun des mortels, il existait des anomalies bien surprenantes et, pour n’en citer qu'un exemple pris dans un ordre d'idées qui devrait exclure tout sentiment d’orgueil et de vanité, nous avons recours à un document authentique et véritablement intéressant au point de vue historique.
Nous le trouvons dans un ouvrage qui a pour titre:
Coup d'œil général sur la France, par M. Brion, ingénieur géographe du roi, pour servir d'introduction au tableau analytique et géographique de ce royaume. Paris, MDCCLXV.
Une des cartes de cet ouvrage porte cette désignation: Carte des chapitres nobles de chanoines et chanoïnesses de France où l’on ne peut être admis sans fournir des preuves d'une noblesse plus ou moins distinguée selon les constitutions particulières de chaque corps.