Tableau historique et politique des deux dernières révolutions de Genève. T. 1-2

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leur avait lui-mème prèché la néceflité (6), voulait peut-être effacer la précipitation de fes premieres démarches, & préfider en effet, non comme Miniftre , mais comme ami, AU travail d’une Négociation libre & amiable (7).

… (6) Meffieurs, leur avait-il dit, wous devriez choifir

Six Citoyens de chaque parti, avec ordre de vous ar-

ranger dans quatre mois. %. Bon Dieu! s’écria Du » Roveray, voilà juffement ce qu’etaient la Commif.

» fion du Code, & le Congrès conciliateur , propofe

» enfuite par le Sénat , mais refufé parle Confeil des

» Deux-Cent”. Hennin, fe récria alors fur limpofli-

bilité d’une conciliation par de tels moyens.

(3) Ils ne tarderent pas à avoir la preuve du contraite; car bien que ce Miniftre leur eut expreflément recommandé le fecret fur ce qui s’était dit à leur audience, dés le lendemain du jour où elle avait eu lieu , il s'était donné la peine d’adreffer lui - même à leurs adverfaires un détail circonftancié fur ce qui s’y

17 Mars était ee Dans le compte sue les Sieurs Du Rore1780. RAx ©? Crariere rendront à leurs amis (du long = entretien que j'eus hier avec eux), je ne crois pas»

difait le Comte de Vergennes dans une lettre oftenfible au Chargé des affaires de France : je ne crois pas qu'ils Je fattent d'autre chofe que d'être écoutes avec bonté, s'ils prennent la voie de s'ouvrir à nous. Jur ce qu'ils veulent faire ; pour parvenir a un TAP*