Tableau historique et politique des deux dernières révolutions de Genève. T. 1-2
Dr GENÈVE. 195
Ce fut: dès l'ouverture dé ces conférences ro Avril que les deux Députés Négatifs dénoncerént ne la loi de 1768, comme faifant le malheur de la République. C’eft là , qu’ils déclarerent enfin fans détour, que leur parti ne voulait que la confervation de PEdit de 1738, textuellement ‘inféré dans le Code uvec le
. PRoNONCÉ qui l'avait éclairci. Invités par le Miniltre à s’expliquer fur des moyens de conciliation , ils déclarerent qu’ils n’en connaiffaient aucuns; que l’échaufement était extrème de part &d’autre, qu’ils ne voyaient que les Puiffances Rédactrices de P'Edit de 1738, qui puf: fent encore pacifier la République. C’eft alors que le Comte prononça ces paroles remarquables: Non, Meflieurs , vous ne devez point défefpérer de vous arranger par vous-mémes. Toute médiation ne faurait avoir lieu fans froiffer l'indépendance de votre République. Il ferait
prochement, Cette tournure était -elle propre à dif-
pofer les Négatifs à ce rapprochement, & Les Repré-
fentans à la confiance? Dans une lettre fuivante , il 14 Avrif
annonca à ceux-ci qu'il n'avait pas beaucoup d’efpoir 1780.
d’é > 5 ns épargner aux Puiflances garantes l'embarras d'inter-
venir,
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