Théveneau de Morande : étude sur le XVIIIe siècle
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le maréchal de Richelieu. Il faut voir aussi avec quelle désinvolture le pamphlétaire parle de cette manie de lire des mémoires à tout propos, en toute occasion et en tout lieu, qui était de mode au xvinur siècle. « [Il y a tous les jours une assemblée de beaux esprits chez M Geoffrin, composée de M. le duc de la Trémouille, du duc de Montmorency, du marquis de Béthune, de Soyecourt et de Feuquières, etc... M. le comte de C*#*, ayant été conduit par le marquis d’Asnières, a lu un mémoire sur la meilleure méthode de cultiver
que le génie n’est pas la chose essentielle à la cour, c’est l’immutabilité de ce ministre-ci qui ne passe pas pour un aigle. Le duc dela Vrillière, ci-devant comte de Saint-Florentin, était le doyen du conseil où il était entré à 23 ans en 1723 : il avait le département de la maison du roi auquel il joignit, en 1757, après la disgrâce du comte d’Argenson, le département de Paris, Obligé de résigner ses emplois en 1775, il mourut à Paris en février 1777. On lui avait rédigé d'avance son épitaphe :
Ci-gît un petit homme, à l'air assez commun, Ayant porté trois noms sans en laisser aucun.
En voici une autre, plus dure encore :
Ci-gît dans ce petit tombeau
Le petit monsieur Phélippeau,
Qui fut, malgré sa taille ronde, Compté parmi les grands du monde, Parce qu'il étoit, ce dit-on,
Petit génie et grard fripon.