Trois amies de Chateaubriand

APPENDICE 351

d'importance. Voici la lettre (tome IT, p. 481) : « Que n’avons-nous pas dit de Mme de Tévas avec miss Woodcock? J’ai raconté toute l'intrigue de….; j'ai longuement parlé à Gertrude. Figurez-vous que le roman attendu avec tant d’impatience n’est pas encore arrivé à Milan, que je me suis repenti de ne l'avoir pas apporté, Mlle Woodcock me demandait si son caractère était peint à propos d’une des trois héroïnes. Je vois que non, lui ai-je dit. Ai-je deviné? Demandez à Mme de Tévas.. » Ces lignes ont l’inconvénient de ne pas être parfaitement claires, il faut l'avouer, Mais M. Bonnefon, qui les publie à son tour, en donne un texte un peu différent et meilleur. A-t-il corrigé le texte par conjectures, ou bien s’estil reporté à un original plus satisfaisant? Il ne nous le dit pas; maïs la leçon qu’il imprime fournit un sens très net. Au lieu de je vois que non, il faut évidemment lire je crois que non. Il faut mettre un point après Milan et un point d'exclamation après apporté. Surtout, au lieu de l’énigmatique J'ai longuement parlé à Gertrude, il faut lire : € J'ai longuement parlé de Gertrude ». En effet, Gertrude est un roman d’Hortense: (Une petite « chronologie des œuvres de Mme de Méritens », dressée par elle et que M. Séché a publiée, date Gertrude de 1826; la léttre de Stendhal semble démontrer que Gertrude parut à la fin de 1827; mais peu importe.) Au lieu de Madame de Tévas, M. Paul Bonnefon lit Madaine de Téras. Et il donne ce commentaire : « La jeune femme se faisait désigner alors sous le nom d’Allart de Thérase ou Thérasse, dont elle signa son roman et quelques autres productons. »

K (Page 249).

Stendhal connaissait très bien ce comte Giraud. Il parle de lui dans une lettre du 3 mars 1820, adressée de