Un diplomate d'il y a cent ans : Frédéric de Gentz (1764-1832)

LIVRE IV

CHAPITRE UNIQUE

Gentz et la politique de stabilité

$S 1. Les guerres d'indépendance.

À partir de 1811, Gentz est le bras droit de Metternich. Nous avons déjà fait allusion aux reproches dont on l’a accablé à cause de ce que nous pourrions appeler son troisième revirement. Les plus équitables ont vu là une espèce de suicide de sa pensée, et ils ont tout attribué à la situation de Gentz, qui, vieilli et blasé, ne demandait pas mieux que de se donner corps et âme à un système qui lui assurerait le repos. Il y a évidemment là une part de vérité. Mais il ne faudrait pas exagérer l'importance de cet élément. C’est Friedrich-Carl Wittichen qui, dans son discours inaugural de la Technische Hochschule, de Hanovre, légèrement remanié pour servir d'introduction au troisième volume des Lettres. s'est le premier élevé contre cette conception.