Un missionaire de 93 : Marc-Antoine Baudot : son róle politique, ses missions, ses mémoires ou notes historiques
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tion, alors que, pour repousser l’Europe, le Gou-
« vernement avait été placé dans la multitude, et
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avait donné à la République toute l'énergie de la défense. » (1) « Cependant, continue l’historien que nous aimons
« à citer à cause de son impartialité, la Convention, « entraînée par les réacteurs, tomba dans l’excès de
la justice, en voulant tout réparer et tout punir.
« Il eût été aussi sage qu'il était difficile, lorsque le « régime décemviral était aboli, de proclamer l’oubli « du passé, et de fermer le gouffre de la Révolution, « après y avoir jeté quelques victimes expiatoires.
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La sécurité seule amène la pacification, et la pacification seule permet la liberté. En suivant de nouveau une marche que l'horreur des crimes commis,
« et les ressentiments des souffrances essuyées ren« daient naturellement passionnée, on ne fit qu'opé-
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rer un déplacement de violence... Tous ceux qui avaient participé au gouvernement dictatorial furent poursuivis avec le dernier acharnement..…. Il y eut un cri général de vengeance contre les terroristes, dont on étendit chaque jour la classe. Les
« départements dénonçaient tous les anciens pro« consuls, et l’on désespéra ainsi un parti nombreux,
qui n’était plus à craindre, puisqu'il n’avail plus
« de pouvoir, en le menaçant de vastes et d’éternelles « représailles. » (2)
(1) Mignet. — Histoire de la Révolution, 16e -éd., p. 117, tome II. (2) Mignet. — Histoire de la Révolution, 16e éd., p. 123, tome Il.