Un missionaire de 93 : Marc-Antoine Baudot : son róle politique, ses missions, ses mémoires ou notes historiques
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la cérémonie funèbre avaient été adressés aux amis du défunt, et le titre de Conventionnel était, nous
« assure-t-on, rappelé. C'était là un souvenir bien dé« plorable qu'il n’eût pas fallu exhumer.
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« M. Baudot, le Conventionnel, puisqu'on tient à honneur pour sa mémoire de le qualifier ainsi, avait, pendant sa maladie, négligé les consolations de la religion dans laquelle il était né, aussi n’at-on pas demandé les prières catholiques pour l'accompagner à sa dernière demeure ; ici, nous ne pouvons qu’approuver la résolution prise à cet égard, et pour nous servir d’un terme nouvellement usilé, nous dirons qu’en agissant de cette manière, on s’est montré rationnel !
« Comme on le pense bien, nous ne pouvions être, et nous n'avons pas été témoin des funérailles de M. Baudot, mais il nous a élé affirmé par des témoins d’une grande impartialité, qu’un discours aurait été prononcé sur sa tombe entr’ouverte, par l’un des vétérans de la Convention et du Gouvernement de 93, et loin de pallier l’énormité du crime de-régicide, on aurait loué en quelque sorte cette abominable action, en s’écriant à la fin d’une péroraison : « Jeunes patriotes, imitez la persévérance, la stabilité invariable de principes et d'opinion de l’homme de bien que nous avons perdu. »
« Le conseil est funeste, nous espérons qu'il ne sera pas écouté, el nous répéterons à la jeunesse de Moulins : « Jeunes amis de l’ordre, de la paixet de la prospérité publique, gardez-vous à jamais de prendre pour modèle les passions politiques qui