Un missionaire de 93 : Marc-Antoine Baudot : son róle politique, ses missions, ses mémoires ou notes historiques

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« et par action, est naturellement en contradiction « avec moi, qui exècre les prêtres à l’égal des rois. » Enfin Baudot constatant qu'il y à partout discordance entre les pouvoirs, stérilité en patriotisme, affaiblissement de la représentation nationale par elle-même, impossibilité de continuer sa mission avec succès, sans une organisation uniforme de pouvoirs, el sans convenance des individus, demande son rappel. (1)

Le 1: nivôse, Baudot et Lacoste reviennent sur le sujet traité par Baudot dans sa précédente lettre, et attribuent à l’inaplitude des généraux la stagnation des troupes, état pénible qui entraînerait la perte de Landau, si l'on n’y portait promptement remède. La saison est avancée, les maladies deviennent plus communes, et la perspective de souffrances continuelles amène le découragement. Il faudrait, pour en Lerminer, un coup hardi et décisif, mais Pichegru, qui commande en chef l’armée du Rhin, n'a ni l’activité, ni l'audace, ni la prépondérance d’un général. Il commande, sans s'inquiéter de l’obéissance. incapable de dresser lui-même un plan, il n’a aucune force pour faire exécuter celui d’un autre. Les représentants proposent la destitution de ce gé-' néral. « Comme il est patriote, ajoutent-ils, on lui « donnera une place inférieure, qui conviendra à lui « et à la chose. »

Pour commander les deux armées, ils présentent Re qui Pre

(1) Recueil des actes du Comité de Salut publie, Tome IX, p. 534.