Un missionaire de 93 : Marc-Antoine Baudot : son róle politique, ses missions, ses mémoires ou notes historiques

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« les autorités révolutionnaires, c'est introduire dans « le gouvernement une flexibilité qui porterait pré« judice à son énergie. »

Vadier, président du Comité de Sûreté générale, reconnut que l'aristocratie se glissait dans les seclions de Paris, pour fomenter de l'agitation. Il ajouta que les Comités révolutionnaires avaient sauvé la République ; qu'à la vérité, il pouvait s'être glissé dans leur sein des hommes suspects d’incivisme, surtout depuis que le tyran (Robespierre) avait usurpé la faculté de remplacer ceux qui donnaient leur démission, ou qu'il venait à bout d’en faire sortir, mais que ces abus n’avaient lieu que depuis peu de temps; qu’il fallait, d’ailleurs, les épurer, car il n’est pas sans danger que le pouvoir reste longtemps dans les mêmes mains, et il est nécessaire de bannir jusqu’à la défiance, lorsqu'elle commence à entrer dans l’esprit des citoyens.

Sur ces explications, la Convention décréta qu'il serait fait aux sections de Paris une invitation pour les prévenir des pièges qui leur étaient tendus. (1)

Avant de terminer ce chapitre, nous croyons qu'il est d'un haut intérêt de relater l'opinion personnelle que, trente ans plus tard, Baudot consignait dans ses Notes historiques, sur le 9 thermidor : « Le neuf € thermidor fut d’abord fait par les partisans de « Danton, auxquels s’adjoignirent les Girondins,

a US UN LT (1) Monil, univ, an Il, n° 398, p. 1,346,