Une mission en Vendée, 1793

UNE MISSION EN VENDÉE, 1793. 11

sante et redoutable aux ennemis de la chose publique.

« Arrête que par les deux sociétés de concert il sera envoyé des commissaires pris dans leur sein aux habitants des villes et villages des environs où: il n'existe pas de club, pour en établir, afin que partout où s'élève l'arbre de la Liberté, dans chaque commune il y ait une société populaire qui réchauffe l'esprit public, protège le peuple, et surveille ceux qui pourront lui nuire.

« Les sociétés populaires du Havre et d’Ingouville s'engagent à correspondre exactement avec toutes les sociétés que leurs commissaires pourront établir, et elles regarderont toujours comme leur premier devoir de seconder leurs frères dans la lutte commune de tous les amis contre les ennemis de la liberté. » |

« Moi, commissaire du Comité de Salut public de la Convention nationale, chargé principalement par la mission qui m'est confiée, de seconder et soutenir les sociétés populaires invite, et en tant que de besoin requiers les municipalités et autorités constituées des lieux où seront envoyés les commissaires des sociétés du Havre et d'Ingouville pour établir des sociétés populaires, de favoriser leurs opérations et les aider de tous leurs moyens à remplir le but de cette mission civique. Fait au Havre, etc. »

Voici le second arrêté que je propose et fais adopter :

« Les sociétés populaires du Havre et d’Ingouville réunies entre elles par les doubles liens du voisinage et de la fraternité.

« N'ayant qu'une même opinion, qu’un même sentiment, qu'un même intérêt, qu'un même vœu, celui de

fendre la liberté. « Considérant que, placées par la natyke/<i des mites de la France, elles doivent se re ar er* É