Une séance au Parlament anglais en 1791 : discourt prononcé à la rentrée de la Conférence des Avocats le 22 décembre 1879

el'aîné de leur race, rang, titres et terres: tout ce qu'on respecte et tout ce qui rapporte.

Quant aux cadets : que d’autres se fassent abbés ; ils ont, eux, un moyen plus simple de regagner leur rang. Le commerce fait la gloire du pays : ils lui demanderont la fortune; et ces frères, qui les ont écartés, sans les perdre de vue, leur ouvriront les bras. Que s'ils se sentent le goût des affaires publiques, ils ont la carrière grande ouverte : À eux, les luttes plus brillantes de la Chambre des Communes !

Mais, ces jeunes privilégiés, sera-ce à la faveur populaire qu’ils vont devoir leur place à l'assemblée du pays ? Si cela était, ils ne seraient d’abord pas sûrs de lavoir. Et puis, deux forces rivales existeraient, l'une en face de l’autre : nous ne serions plus en Angleterre. Je n’entrerai pas dans le détail d’un système électoral dont le principe se perd dans le passé, avec la charte des barons. Qu'il me suffise de dire, qu’au temps dont nous parlons, la ville du vieux Sarum, tombée en ruine et réduite à une seule ferme, envoie deux membres aux Communes, et que la ville de Manchester n’en envoie pas. On appelle ces colléges des « bourgs pourris » ; ce qui ne diminue en rien l’autorité de leurs représentants.

Bref, au-dessous des Lords, leurs fidèles ou leurs : enfants : voilà l’assemblée élective qui vote l'impôt.

Seulement, le corps gouvernant ainsi organisé, et son principe étant garant de ses tendances finales, la liberté va être bien servie. Classe dirigeante par