Анали Правног факултета у Београду

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АНАЛИ ПРАВНОГ ФАКУЛТЕТА

la nouvelle économie politique était considéré comme un pas en arrière provisoire, dans le développemént ultérieur de la société socialiste les rapports de marchandises se répandaient et s’intensifiaient de plus en plus, ce qui mit les attitudes théoriques en contradiction avec la pratique. Comme une expression d’une pareille contradiction entre la théorie et la pratique, dans la science économique se posa le problème de la cause de la production des marchandises dans le socialisme. Le présent article fait partie de la thèse de doctorat de l’auteur sous ce titre. On y considère les conceptions qui expliquent l’existence de la production des marchandises et de l’échange par la présence, dans le socialisme, des phénomènes de caractère non-socialiste. Dans son analyse de ces conceptions l’auteur considère d’abord la nature générale des rapports entre les éléments socialistes et non-socialistes dans le cadre de Г économie socialiste, en présentant révolution des conceptions de ce rapport à partir des premiers auteurs soviétiques qui examinaient ce problème (N. Boukbarine, E. Préoibrajensky, etc.) jusqu’à nos jours. Se basant sur l’analyse de ce rapport, il arrive- à la conclusion que la nature du système économique socialiste ne saurait être expliquée par les phénomènes qui lui sont étrangers et que pour cette raison la présence et l’influence du marché dans le socialisme devraiet être interprétées en partant du système sous sa forme pure. Dans la seconde section de l’article on analyse l’évolution de la structure de l’économie socialiste et on montre la tendance de l’expansion du secteur socialiste qui réduit les formes non-socialistes de l’activité économique dans la plupart des pays socialistes aux phénomènes d’une importance relativement insignifiante. En considération du fait que, malgré cela, les rapports de marchandise et le marché, loin de disparaître, s’étendent et s’intensifient justement ces dernières années, l’auteur conclut que c’est une preuve empirique que les explications de la nature de marchandise de l’économie socialistes sur la base des phénomènes de caractère non-socialiste sont mal fondées. Dans les sections finales de son travail l’auteur exprime l’avis que l’expérience de tous les pays socialistes a démontré jusqu’ici d’une façon incontestable que la production des marchandises et rechange n’existaientapas fortuitement ou bien comme résultat de l’action des phénomènes extérieurs (non-socialistes), mais qu’ils avaient leur racine dans les rapports socialistes eux-mêmes. Bien que cette attitude change, dans une certaine mesure, le concept théorique du système économique socialiste, elle est scientifiquement fondée, car elle repose sur les lois Objectives de l’évolution de la société socialiste et, en tant que telle, elle est aujourd’hui plus ou moins adoptée dans la plupart des pays socialistes. De ce point de vue, le renouvellement et le maintien de la conception sur les formes non-socialiste de l’activité économique comme base de la production des marchandises et de l’échange dans la science économique contemporaine, peuvent être expliqués, selon l’auteur, uniquement par la présence d’importants éléments du dogmatisme dans la théorie économique du socialisme.