Анали Правног факултета у Београду

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УГОВОРНОПРАВНА И ПОСЛОВНА СПОСОБНОСТ ДРЖАВА

zations, and individuals. The distinctions which should be made between the legal and transacting capacities of individual subjects, states in particular, are specially stressed. The author dwells on how the problems of treaty and legal capacities of the parties in the drafts and in the course of the codification of international law of treaties by the UN International Law Commission, were solved by adopting the Vienna Convention on the Law of Treaties of May 23, 1969. It is pointed that it was first envisaged in the drafts that besides the states some international organizations be vested with power to make treaties, but later this power was recognized to states only, and consequently this was provisioned in the Convention and represents a shortcoming. This shortcoming, inter alia, led to Commission from the final text of the Convention mention of treaty- maing and legal capacity of the units of some federations, that in practice have a certain degree of treaty-making capacity. Some standpoints as to this problem submitted to the Comission and to the Vienna Conference, pro and contra making such a provision, are reviewed in the paper. Although this possibility is not denied in practice, yet the opinion preponderated that if provisions were made about treaty-making and legal capacity of mon-state« subjects these should not be particularly mentioned, although sometimes such subjects have a quality of state, and consequently greater or smaller powers (for instance Ukrainian and Byelorussian SSR), or represent »statelike« units (such as the Swissh cantons and German Länder). The fact was, also taken into consideration that a similar provision could cause difficulties for the federations in practice (a great number of them) where there are no such cases. That is why the practical consideration overweighed the theoretical consistence. RÉSUMÉ La capacité de l’Etat d’agir et de conclure de traites et tant que sujet du droit international Dans cet article sont exposées, en premier lieu, les conceptions générales sur la subjectivité en droit international, en particulier dans le droit de transaction, pour qu’on puisse effectuer la différenciation à ce sujet des possibilités dont jouissent les trois orders de sujets, à savoir: les Etats, les organisations internationales et les individus. En particulier la différence est soulignée, dont il faut tenir compte, entre la capacité juridique et la capacité d’agir de ces divers sujets, spécialement des Etats. L’auteur a ensuite expliqué comment sont réglées les questions de la capacité juridique de transaction des sujets dans les projets et au cours du travail de codification du droit international de transaction dans le cadre de la Commission des. Nations Unies du droit international qui s’est terminé par l’adoption de la Convention de Vienne sur le droit de transaction du 23 maj 1969. Il est souligné, de même, que dans les projets on est parti de la possibilité qu’à part les Etats certaines autres organisations peuvent aussi disposer de la capacité juridique de transaction, afin de limiter plus tard seulement l’Etat à une telle capacité, ce qui a trouvé son expression dans la Convention et ce qui est certainement un défaut évident. Or se défaut a eu pour conséquence qu’on a supprimé dans le texte définitif le passage qui se rapporte à la capacité juridique de transaction des membres de diverses fédérations, qui dans la partique disposent d’un degré déterminé de capacité de transaction, et sur cette question est exposée une série de thèses soutenues tant dans la Commission qu’à la Conférence de Vienne, en faveur ou contre l'insertion de la disposition relative à ce sujet. Quoiqu’une telle possibilité n’est pas contestée, dans la pratique ont prédominé les conceptions selon lesquelles en cas