Извештај о радњи српског друштва „Црвенога крста“
En ern
titution soit garantie contre le retour de pareilles souffrances juste au Moment où son activité devient des plus nécessaires pour aider les malheureux dans la misère et dans la gêne. Avant la guerre on ne pouvait pas même s'imaginer que, en Europe civilisée, il puisse se produire des faits semblables à ceux dont nous avons été témoins au moment où Jes armées ennemies envahissaient et occupaient des pays étrangers.
L'’ennemi ayant occupé toute la Serbie, une partie du Comité Central de Ja Croix-Rouge serbe fut obligé aussi de battre en retraite avec l'armée serbe.
‘Dès le premier iour des hostilités, le 14-27 juillet 1914, au moment où l’armée austro-hongroise effectua, dans la nuit de cette date, l'attaque contre la frontière de notre pays, la Croix-Rouge Serbe se vit obigée de se retirer à Nisch car les obus ennemis commençaient déjà à fondre sur Belgrade, où il ne restait qu'un des membres du comité qui, plus tard, s’associa un collaborateur pour garder les magasins et la propriété de la Société où se trouvait un nombreux matériel sanitaire.
Le siège de la Croix-Rouge fut transféré ensuite à Nisch où il reste jusqu’au 7-20 octobre 1915, quand celle ville fut menacée par le danger venant du côté bulgare, Il restait trop peu de temps pour sauver le matériel qui se trouvait dans les magasins, à Nisch, au moment où l’ordre fut donné de quitter cette ville. On parvint quand même à transporter une partie de ce matériel à Krusevac. Le séjour dans cette ville étant rendu également impossible, une partie du Comité Central fut obligé, sauvant le- trésor de la Société, de continuer la retraite avec l'armée. Aïnsi, le Comité Centra] se trouvait alors partagé, une partie était restée à Belgrade, une autre à Krusevac, la troisième avait réussi, après une longue et pénible traversée de l’Albanie à se rendre en Suisse par la mer et l'Italie, tandis que la quatrième partie, dont le Président de la Société de la Croix-Rouge serbe parvint à rejoindre à Corfou, le Gouvernement serbe qui s'y était établi.
Le présent extrait provient d'un rapport détaillé communiqué au
Comité Central sur le fonctionnement de da Société de la Croix- Rouge Serbe pendant la durée de l'occupation. . Dès l’envahissement de la ville de Kruchevac par l’armée ennemie, les représentants de la Croix-Rouge Serbe se présentèrent aux autorités occupantes, qui autorisèrent le fonctionnement de la Croix-Rouge Serbe.
e premier commandant de place austro-hongrois à Krusevac, de nationalité hongroise, se montra un grand ami de la Croix-Rouge serbe et.si les autres représentants des autorités d'occupation en Serbie s'étaient intéressé avec la même bienveillance au fonctionnement de la Croix-Rouge Serbe, celle-ci aurait ou faire bien davantage pour SOulaÿer ia terrible misère et l’indigence Fr la Serbie souffrait à cette. époque. 5
Le premier devoir qui s’imposait, c'était d'informer le Comité International de Genève et les autres Sociétés de la Croix-Rouge à l’étranger, qu'une partie du Comité central de la Croix-Rouge serbe avait sa