Извештај о радњи српског друштва „Црвенога крста“

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résidence à Krusevac, et qu’elle y avait repris ses fonctions. En même temps, on demanda l'obtention aussi prompte que possible de la liaison avec la fraction de la Croix-Rouge Serbe qui avait dû quitter le pays. En dehors des circonstances matérielles et autres, il était très difiicile de supporter l'interruption de la liaison entre ceux qui étaient restés en Serbie et ceux qui furent obligés de s’expatrier.

Ce n'est qu'à grand'peine que cette liaison put être obtenue après un laps de temps prolongé, pour être établie précisément avec la Îraction fixée à Genève, avec laquelle on entretint par la suite des rapports suivis et dont on recevait les informations demandées et des secours importants en argent.

Le premier qui a donné suite à notre demande fut le Bureau Commun de Renseignements de la Croix-Rouge à Vienne, VIT Dreihufeisengasse No 4, IL Abteilung, avec signature de M. Lenz qui était venu plus tard à Belgrade pour ouvrir une succursale de ce bureau. If paraît en général, qu'il m'était pas permis que les différentes sociétés de la CroixRouge se mettent en rapport avec les Croix-Rouge dans les pays eññemis, ce qui fait qu'au cours de la guerre on créa, dans ceux-ci, des institutions officielles qui portaient le titre de la Croix-Rouge. Cette pratique injustifiée devrait également faire l’obiet des discussions à {a séance prochaine de la Conférence Internationale de la Croix-Rouge.

Après le Bureau de Renseignements de Vienne, ce fut la CroixRouge hongroise qui s'annonça par son Comité de secours aux prisonniers de guerre. Dans la réponse, signée par le Président de ce Comité, ancien ministre M. Dàrànvi, on exprime la joie cordiale de ce que la Croix-Rouge Serbe soit de nouveau à même de reprendre son acticité humanitaire et l'on forme des vœux pour son succès.

On parvint à obtenir aussi la liaison avec le bureau de renseighements de la Croix-Rouge allemande qui nous documenta d’une manière assez précise sur les prisonniers et les morts décédés en captivité ou dans les provinces occupées.

En dehors du service d'informations, ce sont presque exclusivement des secours pécuniers qu'on pouvait prêter aux habitants gênés et nécessiteux en Serbie. Les magasins sociaux à Belgrade, Nisch et Krusevac contenant du matériel sanitaire et autre étaient pris par les autorités eccupantes qui ne voulaient permettre sous quelque condition que ce soit que les représentants de la Croix-Rouge Serbe touchent à la propriété qui leur était confiée. Elles n’accordèrent que la permission de prendre, sur un bon émanant de la Croix-Rouge Serbe — toujours selon leurs convenances — dans les magasins sociaux, des marchandisès destinées à nos différents hôpitaux, aux invalides, aux malades, etc. La Croix-Rouge Serbe à Krusevac et à Belgrade profitait en Cas de besoin de cette permission. À Nisch cependant, on ñe réussit pas de même, les autorités bulgares n'adine tiens aucun rapport avec la CroixRouge Serbe.

La prise de la propriété de la Croix-Rouge Serbe était motivée par l'autorité militaire allemande par l’art. 16 de la Convention de Genève du 6 juin 1906 aïnsi Conçu :