Извештај о радњи српског друштва „Црвенога крста“

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POLE

supprimé et que notre Croix-Rouge n'avait qu'à avoir soin de la population civile et des priscnniers.

Au cours de la guerre il y avait cependant des moments où notre Croix-Rouge a été obligée quand même de subvenir à certains secours de notre armée, car, malgré la meilleure volonté, nos alliés ne parvinrent pas à satisfaire tous les besoins de notre service sanitaire.

Notre Direction était inspirée du meilleur désir et de l'intention la plus sincère d'aider nos guerriers tuberculeux, mais n'y réussit malheureusement pas. Des tentatives furent faites en vue de la création pour nos soldats et officiers atteints de la poitrine d'un sanatorium en Suisse ou en France, où ils seraient soumis à un traitement rationnel. Dans cette tentative, on rencontra des difficultés insurmontables, si bien que ce projet ne resta qu'un pieux désir. Cependant, nous avons tout lieu d'espérer que ce désir se réalisera un jour quand même. Notre Croix-Rouge continue à étudier ces questions et a le ferme espoir qu'elle pourra réaliser ses projets, dans notre pays, avec la collaboration de tous les gens de cœur.

-Pendant le séjour de notre Direction à Corîfcu, deux membres de notre Comité central sont décédés : le colonel d'infanterie Jov. Vanlie, mort dans la nuit du 13 au 14 octobre 1916, et Nicola Spasic, qui, au cours de son voyage d'Athènes pour la France, mourut après une courte maladie le 1 décembre 1916.

En outre, notre Croix-Rouge perdit à Corfou deux grands amis, sincères et dévoués collaborateurs dans l’atténuation (de la misère et des souffrances de notre peuple : Mme Alice Asquière et son mari. Après une courte maladie en Italie, à leur retour à Corfou, ils moururent le 23 octobre 1917, lors du torpillage du navire Citta di Bari. Au bout d'un certain temps. leurs cadavres furent retrouvés sur la côte de Dalmatie où la reconnaissante population gardera et visitera avec piété leur tombe.

Grâce aux exploits héroïques de notre armée et des soldats alliés, et aux succès rapides sur le front notre patrie fut partiellement libérée du ioug oppresseur déjà vers la fin d'octobre 1918. Aïnsi, notre Direction a pu penser à son prompt retour au pays.

Avant de quitter Corfou, notre Direction lança un appel aux amis de notre peuple, les priant de prêter secours en vivres, vêtements, chaussures, etc., ainsi que des provisions les plus pressantes pour nos compatriotes dans notre pays ravagé, que l'ennemi avait ravagé, dévasté et pillé pendant trois années, jusqu'à son complet épuisement.

L'activité de notre Direction à Corfou a pris fin. le 5 novembre, et l'on avait l'intention de s'arrêter un certain temps à Salonique pour y attendre l’arrivée du matériel sanitaire et des autres effets annoncés déià antérieurement par la Croix-Rouge canadienne, ainsi que des secours provenants des autres institutions humanitaires et gens charitables, pour pouvoir ensuite organiser le service des secours. En conséquence, la Direction partit pour Salonique le 10 novembre 1918, maïs, par suite de mauvaises communications entre Salonique et notre pays