Anecdote sur la vie politique de Burke et sur sa mort, relativement à ses recherches et à ses calculs sur les finances et le commerce de la France depuis un siècle : avec des rapprochemens sur l'état progressif de l'Angleterre et sur les moyens de ruiner la nation française

(14) vais travailler à développer cette ‘vérité de manière à pouvoir enftirer de plus grands avantages pour notre pays ; jy parviendrai, Tom , et l’Angleterre comptera encoreun administrateur utile qui fera oublier Chattam.

Burke lut, relut, compara , rapprocha tous les date que lui avoit procurés le capitaine Barth ; il s’'échauffoit, se noyoit dans l’immensité de pièces qu’il avoit sous les yeux. Son travail devenoit d'autant plus pénible , qu'il ne trouvoit jamais que des aperçus qui se contredisoient même dans leurs résultats. Il ne falloit pas moins qué la bonne tête d’un administrateur entraîné par l'ambition et l'amour propre, pour s’acharner ainsi à débrouiller ce Chaos. Maïs Burke vouloit donner une idée de ses lu: mières , de.ses nos , et de son patriotisme. Îl travailloit à l’insu de ses amis : son cher Tom étoit le seul qui connoissoit ses vues. ;

1] le trouva un jour, jurant d’impatience et de dépit sur le vide des renseisnemens qu'il lui avoit procurés ; se peut-il, disoitäl, qu'une nation qui passe pour être éclairée, n'ait pas donné à la partie d’où dépendent