Anecdote sur la vie politique de Burke et sur sa mort, relativement à ses recherches et à ses calculs sur les finances et le commerce de la France depuis un siècle : avec des rapprochemens sur l'état progressif de l'Angleterre et sur les moyens de ruiner la nation française

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le crédit public par l’aspect imposant de nôtre marine ; l’orgueil national soutient lé prestige qui anime nos chambres; le parti de l’opposition voit le danger et se tait, de crainte d’aggraver notre situation ; la sagesse et cette prévoyance éclairée ne nous dirigent plus ; nous voguons à la merci. des évéñemens et des circonstances, et notre attitude fière encoré aux yeux de l’univers, devient basse et suppliante dans les cours, même en leur offrant de l’argent.... Tel fut le sort de l’ancienne Tyr, tel fut celui de la fameuse Carthage. . ...

Le capitaine se roidit sur son siége, et sa jambe de boïs frappa rudement contre le fauteuil de Burke. Jé t'entends, dit celui-ci, tu frissonnes. Ecoutes-moi.

Avant ces temps malheureux, notre COMmerce rendoit toutes lés puissances de l’Europe tributairés de l'Angleterre ; la France seule l’étoit devenue pour près de 150 millions par an; actuellement nous réméttons en subsides ce que nous avons gagné avec “tant d'adresse, de soins et de hazards ; êt nous somnies réduits à bloquer les ports dés Français pour les empêcher de nous nuire.

En supposant une paix 22 sialu quo