Anecdote sur la vie politique de Burke et sur sa mort, relativement à ses recherches et à ses calculs sur les finances et le commerce de la France depuis un siècle : avec des rapprochemens sur l'état progressif de l'Angleterre et sur les moyens de ruiner la nation française

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le poids d’une dette ïmmense, inondés d’une foule d'impôts qui ont tapé la-mesure or-! dinaire , restreints dans notre’ commerce avec les nations de l’Europe, la plupart ruinées, désorganisées ou'obérées par l'effet de la guerre, ou avec d’autres Qui ont monté une marine protectrice qu’ils n’ayoient pas, et avec laquelle ils pourront se procurer leurs besoins ; que deviendront alors nos ressources commerciales !....

Le capitaine se leva, roidit ses bras, et s'écria en jurant, nous nous ferons flibustiers, corsaires, forbans!!!... Hélas, dit Burke, il est bien cruel de finir par où nous avons commencé. . ...

Burke étoit si pénétré des idées tristes qui le dominoïent , qu’ilne pouvoit plus concentrer son humeur sombre , ni les sorties amères quil faisoit contre le système de Pitt ; il devint inabordable.

Le capitaine Barth pit le seul qu'il voulût voir. Bientôt il ne sortit plus de sa chambre, il se tenoit habituellement dans un antique fauteuil de boïs de mahony, et paroissoit absorbé de'consomption. Sa tête s’affoiblit, il ne raisonnoït plus avec son Cher Tom; celui-ci étoit triste et profon-