Bonaparte à Ancône

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entre le Directoire et le Saint-Siège. A plusieurs reprises il avait fait assurer le pape de ses bonnes dispositions, de son désir de ne rien changer dans le gouvernement de Rome, et de son respect de la religion, la religion de ses pères”. Il avait besoin de mener rapidement l'affaire de Rome et le dessein de se ménager les bonnes grâces du Saint-Siège : il ne le pouvait qu'en écartant l'obstacle qui avait arrêté les agents du Directoire et en se gardant de toute exigence sur le chapitre religieux. Il connaissait trop l'Italie pour savoir qu'y révolutionner l'exercice du culte et pousser le pape aux extrémités serait compromettre l'avenir de la Cispadane, de la Lombardie, de toutes les conquêtes.

Il

Pendant que Bonaparte administrait les Marches et s’inquiétait des conditions de la

4. Bonaparte au cardinal Mattei, 22 janvier 1797, etc. Supra. — Séché.