Bonaparte à Ancône

102 BONAPARTE À ANCONE

lique, et tous les chevaux de la cavalerie et de l’artillerie pontificales. Le reste fut le prix du duché d'Urbino et de la marche de Macerata. Dans l'impossibilité où se trouva Bonaparte d’exiger ces provinces, après les interventions de Belmonte, tout l'effort de la négociation se porta sur cette compensation : Bonaparte la posa en ultimatum.

L'armée française devait évacuer par échelons les pays occupés, à mesure que s’effectuerait le paiement des contributions. (Art. 14, 15, 16.)

D'autres avantages fiscaux furent ajoutés par le traité: la République abandonna au pape tous ses droits sur les fondations religieuses françaises de Rome et de Lorette dont elle se souciait peu, et le pape lui céda en échange, « en toute propriété, tous les biens allodiaux appartenant au Saint-Siège dans les provinces de Ferrare, Bologne et la Romagne et notamment la terre de Mesola et ses dépendances ; le pape se réservant cependant en cas de vente le tièrs des sommes qui