Bonaparte à Ancône
176 BONAPARTE À ANCONE
40 pour 100 des équipages nécessaires à larmement complet de l’escadre.
À Ancône, les trois vaisseaux, /e Laharpe, le Stengel, le Beyrand, amenés de Venise pour achever leur armement, avaient 30 hommes d'équipage chacun, au lieu de 250: deux frégates, /e Muison et la Carrère, avaient 30 hommes au lieu de 130; les frégates la Diane et la Junon avaïent un équipage à peine suffisant : 260 hommes pour 860 ; un seul brick avait son effectif complet. Trois frégates avaient un armement normal : mais elles étaient en croisière.
Bonaparte parti, les généraux de l’armée d'Italie avaient oublié Brueys qui comptait sur eux pour se ravitailler et payer ses hommes. Ils se souciaient peu de l’escadre dont le rôle leur échappait; Berthier était absorbé par l'organisation des cantonnements, les départs pour la France, l’expédition de Rome. Ancône lui apparaissait surtout comme la clef des routes terrestres de la péninsule, et il fallait des vues poli-