Cayer commun des trois ordres du Bailliage de ***

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toujours fans aucune règle, qui réunifflent encore le danger de l’exemple à celui de la diffipation , qui font même peu honorables à ceux qui en jouiflent , par les murmures qu’ils occafionnent, & les foupçons qu’ils font naître: qu'il foit à jamais interdit à tout ordonnateur d'employer à fon ufage, ou de faire fervir. à l’ufage de qui que ce foit la chofe qu'il adminiftre; que les Etats-générarx prononcent définitivement [a vente ou la démolition de toutes celles des maifons royales qui ne font pour Vorre Mayesré d'aucun agrément , & qui augmentent la lifle des dépenfes, foit par leur inutile entretien , foit par les appointemens toujours confidérables dé ceux qui en ont la garde; qu'ils ordonnent la fupprefion de ces vaîtes capitaineries éloignées qui ne vous apportent aucune Jouiffance , & qui font une charge afligeante pour la noblefle, & onéreufe pour le peuple ; enfin que toutes les dépenfes qui ne contribuent ni à la fatiffa&ion perfonnelle de Vorre MAJESTÉ , nià lamagnificence dont Elle doit être entourée, difparoïflent à jamais. Profitez, SiRE , pour ces utiles économies, de l’aflemblée nationale. Telle elt la protettion accordée aux différens abus, tel eft Pappui que \fe donnent les uns aux autres les hommes puiffans, intéreflés à les faxtenir, que leur réformation totale eft au deflus d’un feul 'adminiftrateur ; il auroit rarement le eourage de la tenter, jamais la force de l’effectuer.

Les Etats-généraux, SrRE, n’auront encore à préfenter à Votre MAJESTÉ que leur recon-