Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.

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chir fur cerque j'ai vû, &a publier mes réflexions, dans l'efpoir qu'elles en feront naître des meilleures ; c’eft donner à cette çaufe la derniére preuve d'un dévoûment, d'autant moins fufpèét, qu'on ne m’accufera pas d'avoir facrifiésce que je crois la vérité, au defir de capter le fuffrage de ceux dont la bienveillance peut encore être lPobjét de

mon ambition.

Si mes idées ne font point celles de tout le monde, l'intention qui me les a diftées eft droite, &fi ma voix n'a point l'accent flatteur de la baffeffe adulatrice, mon langage eft dumoins celui de l’'honnête homme, qui facrifieroit jufqu’à fon horreur pour le Défpotifme, s’il lui falloit choifir entre ce monftre &

l'anarchie.