Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée
= 56 — | cinq ans, et pour lequel devait se réaliser, incessamment, la promesse d’une récette particulière, promesse qui a été faite par la bonté du Roi.
Si cependant, à mon insu , j'avais mérité la disgrace ou l’animadversion des ministres, je demanderais à M, Guizot de la faire tomber sur moi seul, et d'obtenir que la carrière qui allait s'ouvrir pour mon fils ne fût pas brisée.
Ci-joins l’extrait du Moniteur du 25 mars et le journal la Patrie du même jour.
Opinion de M, le général Cubières, Pair de France, en réponse à celle de M. le marquis de Boissy dans la discussion du projet de loi sur la police de la chasse.
Séancé du 29 mars 1844.
Messreurs,
Je ne partage point l'opinion de l'honorable préopinant; Mais, comme la sincérité est utile toujours, et nécessaire surtout dans les débats parlementaires, j’avouerai, sans qu’il m'en coûte, qu’à première vue de la question, j'inclinais vers l’avis restriclif qui vient d’être soutenu devant vous. Toutefois, je n’y ai point persisté longtemps, la discussion des précédentes dispositions et les résolutions qui forment l’ensemble de la loi ; m’ont éclairé. J’avouerai donc avec la même franchise, et sans que l'honorable préopinant doive m'en vouloir, que tout à l'heure encore,
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(4) Extrail du Moniteur Universel du 50 mars 1844,