Discours sur la fraternité républicaine, prononcé le décadi 20 pluviose, de l'an second de la République française, une et indivible
(11)
nécessaire, je dis, ce me semble, une vérité incontestable. Cependant il se pourrait que, sans se douter que leur opinion pût servir la cause des tyrans, quelques personnes s'imaginassent que , puisqu'il est vrai que tous les hommes sont frères, laimable fraternité doit conseiller, non pas de les réduire par la force, mais bien de s'appliquer à les gagner par la douceur: et il est de notre devoir de garantir ces personnes , plus sensibles que prévoyantes , de la séduction d’une pitié qui ue pourrait être que funeste.
Grâce pour les faibles, grâce pour les malheureux, s’écrient cériaines gens qui voudraient que les royalistes et les fédéralistes fussent traités avec indulgence !
coutons ce que, dans un discours dont les principes ont eu l’assentiment de la convention nationale , Robespierre répoudait, ces jours-ci , à ces élans d’une fausse sensibilité qui ont sans doute lieu de re paraître que des soupirs échappés vers l'Angleterre et vers l'Autriche. » La pro» tection sociale, ditil, n’est due qu'aux » citoyens paisibles ; il n'ya de citoyens » dans la République que les Républicains: » les royalistes , les conspirateurs ne sont , pour elle, que des étrangers, ou plutôt: » desennemis. » ( 1 ) Et certes, ménager
VU Ÿ
(à) Rapport de Robespierre, fait au nom du comité