Discours sur la fraternité républicaine, prononcé le décadi 20 pluviose, de l'an second de la République française, une et indivible
[az]
ces ennemis du dedans qui sont des alliés des ennemis du dehors , Ce serait montrer s non pas de la bonté, mais de la barbarie : C’est ce que ne voudront jamais tous ceux qui ont une sensibilité aussi éclairée que profonde, ces véritables Républicains qui veulent franchement le bonheur du peuple, le triomphe complet de la liberté et de l'égalité.
Oui , protection À tous les bons citoyens. mais à ces vils despotes qui voudroient la mort de notre République , à tous ceux qui favoriseraient , parmi nous » la cause infame du despotisme, guerre, guerre ;
et toujours guerre ; jusqu’à ce qu'ils soient C'est læ
réduits à l'impuissance de nuire. fraternité elle-même qui nous ordonne de les combattre avec courage, et de laisser tomber, sur leurs tètes criminelles, le glaive de la loi.
Tous les hommes sont freres! sans doute. Mais ceux qui ont cessé d’être des hommes , tous ceux qui, n'ayant; de l'homme , que la conformation extérieure , portent des cœurs de serpens et'detigres » faut-il que la fraternité les épargne © Et dans la position où nous sommes, les épargner ; faire, avec eux , de lâches compositions , leur Re milan een met, mYRUE Ut ne de salut-public, le 18 pluviôse, à la convention nalionale quiena décrété l'impression, la traduction dans toutes les langues, l'envoi aux autorités constituées; aux sociétés populaires et aux armées. P. 14.