Garat 1762-1823

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main, inséra #n exlenso, la faisant suivre des lignes que voici : « Nous croyons faire plaisir à nos lecteurs de la retracer ici, parce qu'elle rappelle le style et l'expression romancière des productions de nos anciens troubadours de la Durance et de l'Isère’. »

Nous aussi, nous croyons faire plaisir à nos lecteurs en reproduisant ces lignes de l’Aristarque de la gazette normande, qui nous ouvre des horiZONS aussi nouveaux qu'imprévus.

Nouveau concert, le duodi de la troisième décade de brumaire, avec le concours de Rethaller, sorti à son tour de prison, et des principaux instrumentistes de Rouen : Schneider, cor; Lombard, basse; Griot, violon et mademoiselle Maleix, violon également. Ce concert fut suivi de deux autres, dans les mêmes conditions, c’est-à-dire, dont les exécutants se partageaient la recette après les représentations. Garat et Boïeldieu, toujours inséparables et associés, organisèrent un dernier concert qui leur causa de grands embarras. Ils avaient sollicité du Comité de l’Instruction pu- .

1. J. Noury, Un épisode inédit de la Terreur à Rouen (Patriot de Normandie, 18 novembre 1895.)