Garat 1762-1823

GARAT. 2035

de Vergennes, de Lostanges, de Cazeaux, un véritable armorial, la fine fleur de l'ancienne noblesse; enfin, mesdames Sophie Gay, Regnault de Saint-Jean d'Angely, Hainguerlot, de ChâteauRegnault. Parmi les hommes c'étaient Barras, Tallien, Lucien Bonaparte, Cambacérès, Regnault de Saint-Jean d'Angely, Maret, Ch. Dupaty, Laffitte, Bachué, Duperron, Alexandre de Laborde, les trois Rastignac, puis les transfuges du noble faubourg : les deux frères Charles et Just de Noailles, de l'Aigle, de Montrond, d'Orsay, d'Hautefort, de Périgord, de Caulincourt, puis la bande des artistes : Carle Vernet, Duplessis-Bertaux, Boilly, Isabey, qui dans ces salons, sur un bout de table, dans les intervalles du chant, dessinaient des caricatures en hasardant à mi-voix des plaisanteries d'atelier.

On rencontrait encore Garat aux réunions qui se tenaient dans les salons de la maison Erard, qui commençait à devenir célèbre dans toute l'Europe pour ses instruments de musique. Là, il se retrouvait non seulement avec ses chers amis Boïeldieu et Rode, mais encore avec Méhul,

Grétry, Cherubini, Lesueur, elc.