Garat 1762-1823
GARAT. 273
nier adorateur de Marie-Antoinette. C'était un véritable gentilhomme de l'ancien régime égaré dans notre fin de siècle sceptique et moqueuse. Très riche, il avait pour ainsi dire consacré l'hôtel qu'il habitait au culte et à la mémoire de la fille infortunée de Marie-Thérèse. La plus grande partie de son temps s'était passée à recueillir des objets lui ayant appartenu, au milieu desquels il aimait à vivre, sans cesse pensant à son idole.
Que dire du Premier baiser de l'amour?
Citons encore :
Bouche gentille, demi-close!
Que ton sourire a de douceur! Laisse-moi goûter le bonheur;
Il est sur tes lèvres de rose!
Le premier baiser de l'amour,
De la vie, c’est le premier jour (bis).
Ah! combien tu m'as fait attendre
La plus céleste des faveurs :
Mais, dis-moi donc, comment deux cœurs Sans un baiser pourraient s'entendre?
Le premier baiser de l'amour,
De la vie, c’est le premier jour (bis). ete.
Mademoiselle de Lafayette; Y sera-t-elle? Il était la!" etc., sont de même force, ou à peu près,
1. Le plus grand nombre de ces romances ont élé publiées du vivant de Garat par J.-J.de Momigny, éditeur, 20, boulevard
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