Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LA DUCHESSE DE CHEVREUSE 9

III

J'aurais, en outre, quelques points particuliers à relever.

P. 7, M. Batiffol nous parle des lettres de M°e de Chevreuse et de son Discours de l'amour qui « n’est qu'un vague commentaire de Montaigne et ne nous apprend rien »; il fallait nous en parler moins brièvement, et, à cette occasion, apprécier, non pas l’écriture de la dame, mais sa façon d'écrire.

Pourquoi ne pas dire p. 10, que le tabouret obtenu par Luynes était ce qu’on nommait un tabouret de grâce?

P. 19. Certes, Louis XIII fut un instant attiré vers Marie de Rohan. Mais s’il se tourne contre elle, est-ce seulement parce qu’il prend ombrage de Pinfluence qu’elle exerce sur la reine? N'était-il pas, du vivant d’Albert de Luynes, jaloux du duc de Chevreuse?

Ce duc de Chevreuse (p. 26), on nous le peint d’après son portrait; mais, si l’on ne connaissait pas les actes de sa vie, lui trouverait-on « l’œil calme et le regard accommodant, qui révèlent un être au caractère facile, disposé à accepter son sort, plein de résignation et d’insouciance avec une nuance de simplicité naïye »?

Dirons-nous également que le titre du chapi-