Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LA DUCHESSE DE CHEVREUSE 15

« parti en Lorraine ». L'auteur a voulu dire sans doute que Mazarin partit avec Henri de Lorraine, comte d'Harcourt. C’est pourquoi les assassins n’osèrent fondre sur Mazarin dans la crainte de tuer d'Harcourt et d’attirer sur eux la haine de la maison de Lorraine.

P. 220. Manque la date de l’ordre qui enjoint à la duchesse de gagner Dampierre (les dates manquent d’ailleurs en nombre d’endroits) et manque pareillement l’ordre donné à Châteauneuf de quitter Montrouge.

P. 222. On nous parle de Mie de Chevreuse et nous apprenons soudain que la duchesse a sa fille avec elle !. Comment et depuis quelle époque ? On aurait dû nous le dire. Les lecteurs se souviendront-ils que M. Batiffol a mentionné p. 73 « une Charlotte née en 1627, connue sous le nom de M'e de Chevreuse et dont il sera beaucoup question plus tard »? Quand sauront-ils, sinon bien plus loin, p. 248, 295, 296, qu’elle avait été casée d’abord à Jouarre, puis à Issy, envoyée ensuite à Dampierre, rendue enfin à sa mère et qu’elle était pour la duchesse une amie et un conseil, qu’elle était ardente, pleine d’élan et d’entrain, semblable à sa mère qui se retrouvait en elle?

P. 235. Le fameux conseiller Broussel, le

1. De même (p. 240) nous voyons subitement apparaître le fils de la dame, le duc de Luynes, qui combat pour le Parlement et qu’on ne nous présente que plus tard à la p. 292.