Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

Â4 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

Broussel qui fut l’idole de Paris, le Broussel dont le peuple réclamait la liberté aux cris de Broussel, Broussel, le Broussel qui, le surlendemain de son arrestation, lorsqu'il fut délivré, était porté en triomphe à Notre-Dame, est devenu Roussel! !

P.246. L'auteur, parlant de l’alliance momentanée de la Chevreuse avec Mazarin, s’étonne de la singulière complice qu'avait là le cardinal et de l'étrange appui qu’il cherchait pour sa politique. C'était le cas de citer le mot de Mazarin, que la reine devait sans scrupule se raccommoder avec des gens qui lui avaient fait du mal et qu’elle avait juste sujet de haïr ou de perdre.

P. 253. On omet de mentionner que la duchesse se chargea de sonder Monsieur et sut habilement le faire consentir à l’emprisonnement des princes.

Id. La duchesse, nous dit-on, demandait pour Noirmoutier le gouvernement de Charleville; non, elle demandait le gouvernement d’Arras, et Mazarin ne put donner que celui de Charleville. Il est permis, au reste, de se demander si Mazarin n'est pas trop sévèrement jugé. On nous dit qu’il était « sans grande énergie » (p. 234). Sans énergie, l’homme que M. B. nous représente (p. 255) comme énergiquement décidé, l’homme qui « sait bien ce qu’il fait » (p. 261), FPhomme qui domina les partis en les divisant,