L' École de Mars (1794) : avec une gravure en couleurs
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l’action de la lumière concourent à la guérison et rendent la convalescence plus prompte et la rechute plus rare.
Chaussier parlait aussi de la dysenterie, de la rougeole, de la petite vérole, de la gale, de la dartre. Il prescrivait de laver et de purifier avec la plus scrupuleuse attention les linges, les vêtements et les meubles qui s'étaient imprégnés de la matière morbifique. Il recommandait l’inoculation encore peu connue parce que la pratique de cette opération avait été réservée à quelques hommes qui la couvraient d’un voile mystérieux et en faisaient un objet de lucre, mais qui devait être générale, populaire et qui, puisqu'elle était si simple, si facile, si assurée, pouvait être uniquement confiée aux soins des parentset des instituteurs. Il remarquait qu’à la fin du traitement des affections cutanées, on ferait bien de nettoyer les habits au collet, au bord des manches, partout où ils avaient touché la peau.
Enfin, il n’oublia pas de prémunir dans le style du temps ses jeunes auditeurs contre la maladie de ces « peuples dépravés qui cherchent le plaisir dans la débauche et Le Libertinage ». Il leur assura que ceux qui prétendaient la guérir