L'école de village pendant la Révolution

252 PIÈCES JUSTIFICATIVES.

partout un instituteur qui enseigne à lire et à écrire d’une manière imparfaite que des maîtres moins nombreux avec plus de moyens et d'intelligence ; dans ce genre l'extension de l’enseignement est encore plus utile que son amélioration ; et c’est ce qu'opérerait l’instruction absolument gratuite, aux frais des communes, par un traitement fixe et suffisant levé sur les contribuables au profit du maïtre d'école. Cette dépense une fois avancée, tous les habitants s’empresseraient de l’utiliser en faveur de leurs enfants, et ce moyen serait le plus sûr et le plus facile de rendre vraiment générale la jouissance de ce bienfait, dette sacrée d’un gouvernement sage qui s'enrichit en l’acquittant.

Lozère (p. 65). Ce pays, très reculé pour tout ce qui regarde la cullure des sciences, l’a été encore plus depuis dix ans ; il n’y a dans la plupart des communes ni inslituteurs, ni institutrices ; c'est néanmoins dans ces écoles primaires que les citoyens trouveraient une instruction analogue à l’état auquel ils se destinent ; le gouvernement ne saurait assez tôt s’occuper de l’organisation de ces sortes d'écoles, surtout pour les communes principales.

Basses-PYrRéNéEs (p. 128). Il existe dans presque toutes les communes des instituteurs qui donnent les premiers principes de l'écriture et de l’arithmétique. Raôwe (p. 100 et 101). Dans cet état de choses (Pétat de révolution) on n’organise rien, ou si l’on par-