L'Affaire Naundorff : le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur
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170 CONCLUSIONS
Depuis, ils auraient été transportés au greffe du tribunal de la Seine et à l'Hôtel de Ville et brülés dans l'incendie dela Commune, de sorte qu’ils ne peuvent être vus par personne, car on s'était gardé d'en faire dresser des copies authentiques (6).
Nous en donnons cependant la teneur, que nous prenons dans l'ouvrage dudit auteur, pour qu'on puissese rendre compte, par leur seul examen, qu'elles constituent-évidemment des pièces qui, si elles n'ont pas été falsifiées et produites pour les besoins de la cause, n’en sont pas moins irrégulières et illégales (7).
Si elles ontréellement existé, voilà comment on peut expliquer avec certitude leur raison d’être et pourquoi elles ont été rédigées non sur un registre spécial, mais sur des feuilles volantes qu'on pouvait produire ou dissimuler selon les nécessités politiques (4).
en fac-simile dans l’album dressé sous la direction de M. Marius Barroux,le distingué archiviste de la Seine; cetalbum a figuré aux expositions de Londres en 1908, de Bruxelles en 1910, et doit figurer prochainement à l'exposition de Turin. » (V. sur ce sujet la Libre Parole du 10 mars 1911, l'Intermédiarre des chercheurs et curieux des 30 mars et 20 avril
©4911, etc. — et déjà Bégis, Louis XVII, pages 11 et
suivantes). 6. Erreur matérielle (Voir la note précédente). 7. Aujourd'hui, ce paragraphe fait sourire. 1. Idem. — Tout ce passage est piteux.