L'unité de la politique italienne : (avec une carte)
INTÉSNO NUM EN OMRE 24
mand et de l’Autriehe-Hongrie la place que venait de quitter la Russie. La prévision de Bismarck se réalisait. Aïgrie, poussée sans doute aussi par le chancelier de fer, l'Italie traduisit son dépit par de perpétuelles chicanes où se distingua particulièrement Crispi, Sicilien mâtiné d’Albanais.
Cette politique négative, toutefois, cette lutte à coups d’épingle contre « la sœur latine » n'avaient, on le reconnut bien vite, que des résultats négatifs eux aussi. Rome se résolut donc à un acte positif et, pour mettre le pied en Afrique, décida une opération en Abyssinie, En 1885 une escadre italienne pénétrait dans la Mer Rouge et tentait de s’emparer du port de _ Massaouah. Ce fut un échec, mais que l’habileté de Crispi putbientôt réparer. En 1889, en effet, l'Italie s’allia au négus Ménélik et obtint de lui, sur les rives de la Mer Rouge, une zone d'influence. L'Italie avait une Diemière colonie qu’elle appela Érythrée. Elle s'y trouva vite à l’étroit et essaya de donner un peu plus d'extension à la zone concédée. L'intransigeant Ménélik cependant ne voulait rien entendre. Force fut de lui déclarer la guerre. Le général Baratieri commandait l'expédition qui fut coû-