L'unité de la politique italienne : (avec une carte)

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_ dans les principales îles de l’Égée : Rhodes, Stampalia et tout le Dodécanèse 1. »

La première guerre balkanique vint heureusement obliger la Turquie, pour avoir les mains libres, à accepter la paix de Lausanne (18 octobre 1912). L'Italie put enfin réaliser son rêve et annexer définitivement la Libye que les troupes ottomanes devaient évacuer. L'affaire toutefois n'était pas terminée. L'Italie conservait les îles qu'elle avait occupées et où elle se trouvait bien, car, prétendait la Stampa du 25 juillet 1913, le général Ameglio, . Commandant des forces italiennes, « qui à la vue longue, surveillera de Rhodes les côtes de la Syrie ». Pour motiver cette prolongation d'occupation, on fit valoir d’abord que la Turquie n'avait pas évacué toute la nouvelle colonie italienne. « L'Italie ne peut envisager l'éventualité de la restitution des îles tant qu'un seul soldat ture restera en Libye », assurait le Corriere della Sera (2 août 1913). Ce que les Italiens redoutaient d’ailleurs le

(:) Les douze îles occupées sont : Stampalia, Rhodes, Casos, Scarpanto, Galchi, Simi, Piscopi, Visero, Calimno, Lers, Lipsos ef Pathmos (orthographe du Livre Verl), Leur population est notoirement grecque. .