La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

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c'est-à-dire dixfsepiléqrs Galoviôre contre les Alliés : BEOGRAD

Le peuple bulgare, groupé autour de son sage monarque, attend le mot décisif. Devons-nous taire que l'alliance entre la Serbie et la Bulgarie est déjà devenue impossible. Avouonsle tant qu'il en est temps encore : l'alliance est enterrée. Quiconque parmi nos hommes politiques tentera de conserver cette alliance, subira le même sort qu'elle. Gessons de nous occuper de cette erreur dangereuse... de l'alliance... I! faut que la Macédoine soit bulgare ; la Grèce et la Serbie ne peuvent avoir de frontières communes.

Nous ne devons rien retrancher de nos prétentions. Pas plus que nous ne devons aller à Petrograd pour nous y voir traiter en mineurs !

L’indécision de M. Guéchoff et son hésitation entre la guerre et l’arbitrage ont fait que le courant belliqueux en faveur de la guerre et de la dislocation de l'Alliance balkanique a envahi son propre parti et a donné naissance à une formule générale embrassant toute l'opinion publique. Le ministre de Bulgarie à Vienne, M. Salabacheff, adresse à M. Guéchoff, le 16/29 mai, à la veille de la chute de son cabinet, cette dépêche caractéristique :

À M. le président du Conseil. Sofia.

Le comte Berchtold pense qu'il faut agir promptement et énergiquement pour arriver à une entente immédiate avec la Roumanie, afin de nous assurer son concours en cas de guerre contre la Serbie, ou tout au moins obtenir sa neutralité amicale.

La Roumanie a reçu de la Serbie et de la Grèce des propositions très rassurantes; elle préférerait cependant se ranger du côté de la Bulgarie.

Avant toute chose, il faudrait établir, entre la Bulgarie et