La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

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vernements : l’un fichif, composé des partis nationaliste et tsankoviste ; l'autre ejfechif, composé du rot Ferdinand que seconde le Haut commandement et toutes sortes de libéraux groupés autour de lui. »

Toute la presse, qui était entre les mains de ces acteurs non responsables, rapportait ce qui se préparait en Bulgarie et prophétisait tout ce qui devait arriver. M. Radoslavoff, le président actuel du conseil des ministres bulgare, formule dans son organe Narodni Prava (Les droits nationaux) n° 108, les prétentions suivantes que nous avons déjà rapportées :

Aucun arbitrage pour aucune zone contestée, quand bien même il serait fivé par le traité. L'union complète, maintenant ou jamais. Aucun arbitrage, ni avec les Serbes, ni avec les Grecs. Le Gouvernement a perdu complètement la tête. Le roi

Ferdinand doit prendre dans ses mains le sort du gouvernement bulgare.

C’est bien ce qui arriva : le roi Ferdinand a assumé le sort et du gouvernement et de la nation ?,

1 Naytcho Tsanoff. Le roi des Bulgares et la catastrophe, Sofia, 4914, p. 12. Nous avons souligné certains passages en les reproduisant en italiques.

? Le roi Ferdinand dispose, pour ses tentatives politiques, de tous les partis et de toute la presse. Ce fait est caractéristique pour la vie politique actuelle de la Bulgarie. Il y à en Bulgarie exactement dix partis politiques : 1. Les nationalistes ayant à leur tête M. Guéchoff; 2. les libéraux-progressistes ou tsankovistes, chef M. Daneff: 3. les démocrates, chef M. Malinof : & les stamboulovistes, chef M. Ghénadieff; 5. les libéraux, chef M. V. Radoslavoit; 6. les jeunes libéraux, chef M. Tontchelf; 7. les radicaux, chef M. N. Tsanoft; 8. le parti agricole, chef M. Stambo-

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